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CITAZIONE (Orbiter 3 @ 14/6/2010, 16:17) bello davvero!!!...avete foto fondello??...è già in commercio??
dettagli??...grazie Peu connue et avare de discours, Nomos lance une heure universelle. L’occasion de plonger dans l’univers de cette petite manufacture saxonne.
WORLDTEMPUS – 15 juin 2010
David Chokron
Nomos est une marque discrète de Glashütte, petite bourgade de la «Suisse Saxonne» entre Dresde et la frontière tchèque. Elle s’adresse principalement à son marché national, où elle est reconnue pour son design éblouissant de pureté et un rapport qualité/prix exceptionnel. A tel point qu’elle n’a pas de service commercial pour visiter ses innombrables points de vente allemands, qui représentent 80% de son activité. Les magasins viennent à elle, comme ses détaillants suisses, situés essentiellement en zone germanophone.
Idiomatique et teutonique
Il faut dire que Nomos n’est pas une marque comme les autres. Imprégnée des principes du Werkbund, un mouvement de design qui précède le Bauhaus, elle croit au lien intime entre forme et fonction dans le dépouillement. Situées majoritairement sous les 2’500 francs, ses montres constituent une quasi imbattable entrée de gamme mécanique. Car Nomos est une manufacture de mouvements.
En 1992, dès la chute du bloc de l’Est, Roland Schwertner, fondateur de la marque, s’installe dans le berceau de l’horlogerie allemande. La société a d’abord recours à des mouvements suisses ETA Peseux avant de prendre leur envol au début des années 2000 avec le mouvement Alpha, un petit calibre à remontage manuel dont la construction et les finitions utilisent la grammaire saxonne: platine trois-quarts, polissage en bandes, roues soleillées. Il sera progressivement compliqué d’une date et réserve de marche, et suivi du calibre Epsilon, à remontage automatique et de plus grande taille. Nomos produit même un cadran solaire en forme de bague. En parallèle, elle fournit la marque du distributeur Wempe en mouvements de base 80 heures et même un tourbillon, made in Glashütte.
Semi-automatisé
Logée dans l’ancienne gare de Glashütte, Nomos y a installé un atelier de décolletage et d’usinage qui fabrique l’essentiel des composants de près de 20’000 mouvements, l’intégralité de sa production. Plusieurs composants tels les boîtiers, les ensembles d’échappement, les aiguilles ou les cadrans sont sous-traités en Suisse. L’atelier dit de «chronométrie» abrite le personnel et le parc de machines qui accomplissent les opérations les plus importantes à automatiser sans nuire à la valeur intrinsèque de la montre. Machine à huiler, à chasser les aiguilles, postes d’assemblage séquentiels rationalisent le montage et le réglage des 7 calibres de la maison.
Le calibre Xi à heures universelles. © Nomos
Ouverture
Nomos utilise donc une première complication d’importance: une heure universelle motorisée par le nouveau calibre automatique Xi. C’est alors que Nomos affiche encore sa différence. Baptisée Weltzeit cette nouveauté n’a pas été complètement lancée car elle est encore en test, grandeur nature. En effet, 300 testeurs amis de la marque la porteront pendant 90 jours. A la suite de quoi, ils rempliront des questionnaires servant à l’améliorer. Ils pourront alors se faire rembourser ou garder un modèle quasi-prototype.
Nomos proposera deux variantes. La première dans son boîtier historique Tangomat. La seconde, l’heure universelle, habillée d’un boîtier Zürich, le plus récent et sophistiqué. Le premier modèle sera facturé 3400 francs, le second 4300 francs. Pour une complication de manufacture, c’est tout à fait raisonnable.
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