Resilience, una storia bellissima!

« Older   Newer »
 
  Share  
.
  1. Croix_de_Malte_®
        +1   -1
     
    .
    Avatar

    Forum Divinity

    Group
    Member
    Posts
    21,362
    Location
    Confoederatio Helvetica VS-VD et De Finibus Terrae (Bassa Terronia Orientale) - S.M. Leuca -
    Joined
    29/2/2008

    Status
    Anonymous
    Chi si ricorda di David Rodriguez?
    Lavorava per BNB (Buttet) e fece parte, per un breve periodo della Confrérie Horlogère.
    Lui realizzò questo
    1730062-1453-jpg_1961635
    1730063-movement-jpg_1961636

    Leggete la storia, davvero commovente ragazzi, davvero!

    Cela pourrait ressembler à un conte de Noël, mais c'est une histoire vraie, une histoire d'homme. David Rodriguez, avec plus de 20 ans d'horlogerie à son actif, a connu les sommets horlogers. Il fait ses armes chez Sellita, où il entre à 15 ans, puis à ETA. Après, tout s'enchaîne rapidement, avec une entrée remarquée chez Longines, puis chez Panerai. Avant d'arriver au sommet, chez BNB, où David Rodriguez se spécialisera dans les tourbillons et les complications.

    Consécration ? Pas vraiment : mauvaise pioche, plus exactement. BNB fait faillite, Hublot la rachète, mais pas totalement. La division créative de BNB, la Confrérie horlogère, où travaillait David Rodriguez, subsiste quelque temps de plus, puis s'écroule également. Dans sa chute commerciale, elle entraîne une déchéance humaine qui n'en finira plus : une perte d'emploi pour David Rodriguez, un divorce, une maladie handicapante, et en moins de temps qu'il ne faut pour le dire, l'homme qui réalisait les complications souveraines de l'horlogerie finit... sous les ponts. Horloger de talent, mais devenu inapte en raison de sa maladie, David Rodriguez est recueilli par un centre social. L'homme s'adapte vite : enfant abandonné, ce n'est pas son premier centre d'accueil. Mais à la différence des autres, il y croise d'autres naufragés qui partagent son optimisme - resté intact !

    Celle qui le croise régulièrement un crayon à la main s'appelle Stéphanie. Elle aussi est pensionnaire du foyer. Elle deviendra plus tard la compagne de David, mais, dans l'immédiat, elle lui offre ses compétences : la création graphique. David, le créatif, s'allie ainsi avec Stéphanie, la graphiste. Ils embarquent dans leur aventure Lucas : il fera le site web de la future marque du duo. Future marque ? C'est l'objectif avoué : relancer, de leur propre chef, une entreprise horlogère qui leur permettra de rebondir. Son nom est d'ailleurs tout trouvé : ce sera Resilience, "capacité à rebondir après avoir touché le fond". On n'aurait pas trouvé mieux.

    Le conte de fées pourrait se poursuivre sur un scénario digne d'Hollywood. Seulement voilà, David et Stéphanie ne sont pas à Hollywood, mais en foyer à Neuchâtel. Revenus individuels : 300 CHF de pension par mois. En d'autres termes, la question pour eux n'est pas de vivre et de développer leur entreprise, mais tout simplement de survivre. "Lorsque le projet a commencé à prendre forme, il a fallu se connecter à Internet. Au foyer, nous n'avons pas de connexion. Pendant trois mois, on a donc mis toutes nos économies pour acheter deux clés pour se connecter depuis un ordinateur que j'avais récupéré chez ma mère", raconte Stéphanie Gétaz.

    Cette ouverture sur le monde leur permet de renouer certains contacts. David rappelle ses anciens collègues de BNB. Un ancien directeur marketing d'Ebel les prend sous son aile. Kari Voutilainen les reçoit et les conseille. Une entreprise de verres de montres leur propose des locaux. Resilience Watch dans les starting-blocks ? Pas encore. "Le nerf de la guerre, c'est l'argent", rappelle David Rodriguez. "Nous avons tous les plans, les schémas techniques, mais pas de quoi lancer la première pièce. Pourtant, elle a déjà son client, notre ambassadeur, un artiste de rap qui a craqué sur notre premier modèle. Mais il nous manque la mise de départ : 50 000 CHF." L'histoire n'est donc pas finie. Resilience Watch attend des mécènes, propose même un espace de dons sur son site. David Rodriguez, dans un léger vague à l'âme, repense à sa dernière création chez BNB, juste avant qu'elle ne fasse faillite. Il avait été élu parmi plusieurs projets pour créer, au sein de la Confrérie horlogère, sa propre pièce.

    Ce modèle, unique, à tourbillon volant avait d'ailleurs fait le tour du monde, de Bâle au Mexique, en passant par l'Indonésie. Encore aujourd'hui, ce serait sa meilleure carte de visite. Mais où est donc passée cette pièce rare ? "Chez BNB, sous scellé, depuis la faillite. On devait pouvoir récupérer nos projets, on nous l'avait promis. Ça fait trois ans, maintenant...", soupire David Rodriguez. Reste l'hypothèse ultime : vendre le projet Resilience à une autre marque, qui le commercialiserait sous son propre nom. Stéphanie Gétaz ne prendra même pas le temps d'une respiration pour donner sa réponse à cette idée : "Resilience n'est pas à vendre. Ce n'est pas une marque. C'est notre existence."

    Eccolo con la sua ragazza
    1730061-rw3-jpg_1961634

    Qui con il terzo socio, Lucas


    Qui il sito internet dove si possono vedere le collezioni che sperano di poter presentare per Basilea 2016.

    http://resilience-watch.com/collections.php

    a.recto

    a.recto
     
    Top
    .
31 replies since 18/12/2013, 21:47   1393 views
  Share  
.